L'envol lyrics

Artist Misanthrope
Album(s) Oeuvres Interdites

Lyrics

Sers-toi de ton ame, laisse ton corps infame
Dechet corporel dont le monde t'a dote
Cours vers un ailleurs, attendri par l'horreur
Ou les meandres de l'esprit orchestre..
Cette sinueuse symphonie
Prends ton envol pour les cieux
En maitre du temps immortel
Prends ton envol pour joindre dieu
Et redonne au mal un sourire eternel

Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret

Prends ton envol pour les cieux
En maitre du temps immortel
Prends ton envol pour joindre dieu
Et redonne au mal un sourire eternel

Furtif a la menace, j'ai penetre le sas
Monolithes en fusion, defiant le soleil
Sans plume je m'envole du bord de la nacelle

Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret
Connaitre un jour, les secretes reponses de l'hostie consacre

Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret

Avec detachement, separes-toi de cette carapace charnelle
Proie originelle du peche de l'eden
Apparais du cosmos, en maitre du temps
Createur du mal, redonne vie au neant
Bouleverse le cronos de ta science analphabete
Redevient l'enfant souille, bannie... estropie de nazareth
Prends ton envol pour les cieux
En maitre du temps immortel
Prends ton envol pour joindre dieu
Et redonne au mal un sourire eternel

De l'intuition des astres, secret comme un mage
Furtif a la menace, j'ai penetre le sas
Monolithes en fusion, defiant le soleil
Sans plume je m'envole du bord de la nacelle

Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret
Connaitre un jour, les secretes reponses de l'hostie consacre

Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites
J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
Connaitre un jour, le secret

Avec detachement, separes-toi de cette carapace charnelle
Proie originelle du peche de l'eden
Apparais du cosmos, en maitre du temps
Createur du mal, redonne vie au neant
Bouleverse le cronos de ta science analphabete
Redevient l'enfant souille, banni... estropie de nazareth

Createur du mal, "je t'en prie", redonne vie au neant

3. courtisane syphilitique

Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches
Fuyez des palais morts combles par les barbares
Tas de chiennes en rut avaleuses de lezards
Vos crix sans voix percent les batisses du dehors
Que la nuit de joie aux profonds spasmes commence !
Mille lueurs folles ruissellent dans le luxe

Hagards de sexes baveurs sans gestes ni paroles

Courtisane syphilitique, tu orchestres la danse
Tes laquais dechirant la reine aux fesses cascadantes

Coeur de salete, bouche epouvantable

En contorsion desarticulees, danse nuit ardente
Le corps ouvert a de sublimes decadences

Tel un ange, fouille le ventre de cette femme
Caresse sa poitrine en d'horribles pressions
Et tel un rasoir sur la nuque d'un enfant
Asphyxie ta nichee infame

Courtisane syphilitique, eperdue d'argent
Sois assez basse pour repandre ton poison
Que peut-on bien faire de ton ame en loque !
Aux yeux perdus, aux blancs si lointains..
Tu retiens dans tes prunelles noires, pale et gisant quasi morte
Le flux de ce mal livide qui coule en tes veines
Ta tete et tes deux seins seront jetes... les flancs morts
Ils glaceront a jamais les doigts des griffeurs de ton corps !

Affreuse, recouvre-toi des pleurs de tes maudits !
Condamnes a mort, ils clament: <a l'infamie>
Architecture de mort
Ulcere de beaute
Dans ta jouissance dame syphilis nous a fauches
Dame syphilis... nous a fauches
Architecture de mort
Ulcere de beaute

4. impermanence et illumination

L'essence de la vie n'est que contradiction
Souffles tes cierges avant de baillonner tes enfants
Que ta descendance s'eteigne comme une braise de sang
Delivres ces oiseaux momifies de leur cage
Carresses d'emotion jonches d'ames de marbre

Que nos vies d'agenouilles s'enduisent de douleur
Je ne veux plus survivre a ce monde a venir

Ou vais-je ?
A quoi sert-on ?
Quelle est l'origine de l'etre ?
Je t'en supplie dieu ne me dit plus non !
Rassure nous sur ces questions qui nous hantent
Si tu nous a cree, pourquoi nous laisser deriver

La dualite entre le bien et le mal
Cette atroce faculte de pouvoir rever
Le primum movins, l'absence du noir
Cette impossibilite de ne pouvoir avancer
Sans toujours trebucher, s'effondrer

Le seigneur de mon ego n'est qu'illusion
Pourquoi nous laisser eternellement sans reponse
Je ne peux plus supporter l'idee meme d'exister
Bafouons notre foi en ton omniscience
Prier n'exauce meme plus mes peches

Es-tu le spleen, la glaciale approche du neant
L'habile imagination d'une poignee de croyants
Tu nous as donne une unique reponse dans la fuite
Il faudra bien un jour que douleur s'amenuise

J'ai enfin trouve le calme et la serenite
Qui precede le detachement
La compassion de tout etre
N'est qu'impermanence et illumination

5. les litanies de satan

O toi, le plus savant et le plus beau des anges
Dieu trahi par le sort et prive de louanges
O satan, prends pitie de ma longue misere !

O prince de l'exil, a qui l'on a fait tort
Et qui, vaincu, toujours te redresse plus fort

O satan, prends pitie de ma longue misere !

Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines
Guerisseur familier des angoisses humaines

O satan, prends pitie de ma longue misere !

Pere adoptif de ceux qu'en sa noire colere
Du paradis terrestre a chasses dieu le pere

O satan, prends pitie de ma longue misere !
O toi qui de la mort, ta vieille et forte amante
Engendras l'esperance, - une folle charmante !

O satan, prends pitie de ma longue misere !

Gloire et louange a toi, satan, dans les hauteurs
Du ciel, ou tu regnas, et dans les profondeurs
De l'enfer, ou, vaincu, tu reves en silence !
Fais que mon ame un jour, sous l'arbre de science
Pres de toi se repose, a l'heure ou sur ton front
Comme un temple nouveau ses rameaux s'epandront !

6. la druidesse du g©vaudan

Tapie dans l'ombre d'une nuit sauvage
Dernier contrepoids d'animalite dressee
Dressee contre l'humanite
A pas de loup elle se faufile
Courbant son ossature d'une souplesse divine
Filant tel le feu follet au milieu des forets
Ou son velours bleute entoure un regard de saphir cisele

Druidesse, defie les pieges a loups tendus a l'encontre de ton elegance
Car l'homme effraye s'arme contre ton improbable existence
Appeure les, toi la proie ideale, impitoyablement chassee
Bouc emissaire, agitateur de sortileges ancres dans le passe
Memoire de nos ancetres, terrorises par la bete

La druidesse du gevaudan tranforme son corps en metamorphose
Ses crocs dechiquetant sa peau d'ecorce de rose
Rude accouchement d'un metabolisme necrose
Devorante renaissance d'un sang noir et souille

La druidesse du gevaudan se regenere de sagesse et d'immobilisme
Enluminant ses grimoires de dorures gaeliques
Offrant a la nature son sang comme "force de vie"
Elle canalise la bete en chacune de nos folies<> faisons appel aux rudiments des techniques de chasse
Druidesse, defie les pieges a loups tendus a l'encontre de ton elegance
Car l'homme effraye s'arme contre ton improbable existence
Appeure les, toi la proie ideale, impitoyablement chassee
Bouc emissaire, agitateur de sortileges ancres dans le passe
De nos contrees reculees

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